Feu !
(ennéasyllabe à Nahel)
Un coup de feu, au coin de la rue,
Là bas, feu la jeunesse feue – Feu !
Une balle dans la tête tue,
Il n’avait pas le permis l’affreux,
Il avait dans le regard la braise,
Et dans ses yeux la fièvre, le noir,
L’innocence de l’âge et la baise,
Qui brûle par les deux bouts l’espoir,
Quand le torchon brûle c’est la ville,
Toute entière qui s’embrase et meurt,
Et pleure, pleure une jeune fille,
Crame son cœur d’une affre rumeur,
Un coup de feu, au coin de la rue,
Un soir, feu la jeunesse feue – feu !
Un trou rouge sur sa peau écrue,
Il n’avait pas vingt ans cet affreux (c’est affreux)
(ennéasyllabe à Nahel)
Un coup de feu, au coin de la rue,
Là bas, feu la jeunesse feue – Feu !
Une balle dans la tête tue,
Il n’avait pas le permis l’affreux,
Il avait dans le regard la braise,
Et dans ses yeux la fièvre, le noir,
L’innocence de l’âge et la baise,
Qui brûle par les deux bouts l’espoir,
Quand le torchon brûle c’est la ville,
Toute entière qui s’embrase et meurt,
Et pleure, pleure une jeune fille,
Crame son cœur d’une affre rumeur,
Un coup de feu, au coin de la rue,
Un soir, feu la jeunesse feue – feu !
Un trou rouge sur sa peau écrue,
Il n’avait pas vingt ans cet affreux (c’est affreux)